Un lot de culottes menstruelles distribué gratuitement aux collégiennes de CM1 en Mayenne

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Written By Vincent Bourdieu

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La lutte contre la pauvreté menstruelle : l’objectif est présenté. La Jeune Chambre de Commerce (JCE) de Laval, rejointe par celles de Château-Gontier-sur-Mayenne et de Mayenne, se lance le défi de fournir à tous les jeunes élèves de 4ème du département un paquet de trois culottes menstruelles. Des associations invitent les citoyens à partager l’action dans le département.

Ludivine Richir, en 2e année à l’école secondaire Douanier-Rousseau de Laval, en fait partie. « Je pense que c’est une excellente initiative pour de nombreuses raisons », dit-elle. D’abord d’un point de vue environnemental : on le sait, les protections hygiéniques jetables sont désastreuses pour l’environnement. »

Des culottes menstruelles plus saines pour la santé

La jeune lycéenne de 15 ans, en plus de ses convictions écologiques, pointe un autre argument : « Cela me tient particulièrement à cœur car les protections jetables détériorent fortement la santé vaginale des femmes. »

Ludivine Richir utilise des culottes menstruelles depuis ses premières règles. « J’en ai trois à la maison », poursuit-elle. Je les trouve très utiles, peu contraignants et même économiques à la longue. « Un investissement plus important pour le premier achat, mais moins cher dans la durée, comme le prétend Julie Paillard. La directrice de la commission JCE de Laval en charge du projet définit la culotte menstruelle comme une « solution durable pour toutes les lycéennes ».

Avoir le choix de sa protection hygiénique

Autre ambassadrice qui soutient l’initiative : Déborah Bouliou, coordinatrice pédagogique à l’éducation nationale. Il met l’accent sur le rôle d’appui apporté par l’opération. D’autres méthodes de protection hygiénique seront présentées lors de la division aux facultés. « On sait qu’un jeune qui va commencer la 6e, au moins jusqu’à 45 ans, sera obligé d’utiliser des protections sanitaires, souligne l’ambassadeur. Je pense qu’il est très important pour une jeune fille d’avoir ce choix et d’être libre dans sa façon de se protéger. « Peut-être que les culottes [menstruelles] ne conviendront pas à tout le monde », ajoute-t-elle. Mais je pense qu’il est important d’avoir au moins cette possibilité. »

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L’UZP souhaitait la qualité et une production française pour sa protection hygiénique. Puis ils ont misé sur la société Lemahieu, située près de Lille. Pour atteindre l’objectif de 2 300 à 2 500 lycéennes incluses dans l’action, le budget est estimé à 90 000 euros. Un quart a déjà été récolté grâce au mécénat de 14 entreprises mayennaises.

Appel aux dons

Après avoir reçu des subventions des communes du département, les entreprises criminelles interarmées lancent un appel aux dons des particuliers pour mener à bien l’opération. Grâce au site de crowdfunding Hello Asso, il est possible de parrainer une collégienne. Pour une culotte menstruelle achetée à 25 euros ou un lot de trois culottes à 69 euros, la donneuse les reçoit également en retour. La première distribution dans les classes de CM1 de Mayenne est prévue au dernier trimestre de l’année scolaire.